Cider with Laurie

30 avril 2007

Allo Houston, we have a problem

Paysage lunaire ?


Mon ainé m'ayant fait le plaisir de venir me voir pour ce week end prolongé, j'avais décidé de lui confectionner (entre autres) des petits gâteaux dénommés "moelleux au chocolat" qui m'avaient eu l'air fort sympathiques :
Suivant la recette d'autant plus facilement (quoique .... mais j'anticipe) qu'elle est faite pour des enfants, je fonds, je mélange, je bats, et j'enfourne pour les 12 mn préconisées.

Au bout de ce temps, au milieu d'une fumée dense et âcre, je sors ça :
Ca n'a rien de moelleux, c'est décollé du fond, boursoufflé dessus, ça suinte un jus brunâtre, et un couteau n'y pénètre pas sans risquer sa lame .... Ca pourrait plutôt servir à Mr B*ouygues pour construire un pont ou une tour, ou alors à préserver la forêt tropicale en faisant du charbon de bois sans bois. Mais quand même, je trouve qu'abuser ainsi de la confiance que des enfants mettent à l'intérieur de vous, c'est pas bien, Mr L*enotre, ah non non non, c'est pas beau du tout !

Jusqu'à ce qu'en réfléchissant je m'aperçoive que mon fourbe de four a profité du changement entre préchauffage et cuisson pour passer subrepticement en mode micro ondes ! Et 12 mn à pleine puissance, z'ont po aimé, les ch'tits moelleux !

Après un saut au magasin du coin pour refaire le plein d'oeufs, j'ai fini par obtenir ce qui était prévu :
Goûtage ce soir, je vous dirai. En tout cas question fou rire, la recette est bonne :)

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25 avril 2007

Tapage diurne

Pour entrer dans notre tour nous avons des portes tournantes, jusque là rien de très original, sauf qu'elles sont un peu capricieuses : il faut leur présenter notre badge, et si elles sont bien lunées, elles bippent, un voyant vert s'allume, et vous pouvez (théoriquement) passer.

Bien sur on ne compte plus les fois où c'est bloqué à mi course, ça ne s'allume pas, ça ne bippe pas, ça ne démarre pas malgré bip et vert (c'est là que les leçons de tango sont utiles, un pas en avant, un pas en arrière, et madame daigne s'apercevoir qu'elle a quelqu'un à sasser ...), et les apothéoses où tout va bien jusqu'à la moitié du trajet et là stop abrupt, à vous transformer en moins de deux en carlin contre la paroi vitrée (on ressort et on recommence, youpi !)....
Les matins où vous n'avez déjà pas vraiment envie d'aller bosser, c'est très démoralisant de se faire en plus jeter par la porte de votre boite !

Toujours est il que depuis un moment on procède au remplacement de ces portes, et que j'ai vu fleurir une jolie affiche qui a aussitôt éveillé mon interprétation décalée :Je trouve qu'autoriser le tambour d'accès à faire du bruit, ça a quelque chose de surréaliste, non ?

Ca m'a ramenée quelques années en arrière, au moment où mon deuxième fils a fait son coming out : "Je serai Lars Ulrich ou rien !" (Depuis ça, Lars Ulrich pleure pour avoir des leçons .... :) ).

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17 avril 2007

Papy boom ?

Comme vous le savez depuis ça, notre bonne ville de Paris a décidé de chouchouter les riverains du périphérique en différents endroits en couvrant ledit et en installant des jardins à la place des vilaines voitures qui jusque là polluaient sonorement et échappatoirement tous ces pauvres gens.

Les travaux nécessitant la suppression d'une file, puis d'une autre, puis de deux .... au gré des jours (et des nuits aussi, combien de fois, rentrant de chanter, je me suis retrouvée dans des bouchons pour cause de sortie obligatoire à telle ou telle porte !), nous avons pris l'habitude d'emprunter un itinéraire parallèle pour éviter ces désagréments inattendus et n'aborder le fameux boulevard qu'après les aléatoires mais non moins monstrueux ralentissements.

Usuellement il n'y a pas grand monde et nous roulons tout à fait bien, faisant un petit crochet au dessus du tramway des boulevards des maréchaux (Dieu merci ces travaux là sont finis, et les voies disposées au milieu de gazon bien vert sont très agréables à cotoyer, désormais. On aura mérité cette récompense !), puis repiquant une porte plus loin, encore au milieu des travaux de surface, mais largement après ceux du niveau bas.

Hier toutefois, va savoir pourquoi, tout était saturé, et nous avons donc du attendre plusieurs feux avant d'arriver à la rampe d'accès. En longeant une palissade, mon regard tombe sur un des panneaux accrochés là en rang. D'abord incrédule, je me suis illico transformée en hyène de G*otlib et ma presque soeur s'est demandé un instant si j'avais définitivement pété les plombs. Je lui désignai alors d'un doigt rigolard ceci :
La sécurité des usagés !!!!!
M'sieur l'maire de not'capitale prend donc tant de soin de ses administrés fatigués ou agés ?

En plus regardez dans le coin en haut à droite, il leur rappelle de ne pas oublier de respirer, la bonne âme .... Mais que deviendrait-on sans lui ?

Ferait mieux d'engager des gens un peu au fait de la grammaire française pour rédiger ses panneaux officiels, non ?

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09 avril 2007

Des huîtres, des huîtres, oui mais des ....

Je n'aime pas les huîtres, ceci est un axiome de base de ma personnalité ! Ou alors si, celles là :
Comme je ne suis pas femme à dire que je n'aime pas sans avoir goûté, j'ai essayé, dans ma folle jeunesse, à un premier janvier où tout le monde avait l'air de se régaler. Ca ne m'a pas convaincue. Ce n'est pas assez bon à mon sens pour passer sur le fait que, comme le disait de manière imagée et néanmoins bien cernée le correspondant hongrois de mon fils ainé, "elle me regarde avec ses grands yeux bleus en me disant non, je t'en prie, ne me mange pas !"..
Ceci posé, n'ayant pas une âme de dictateur, j'admets très bien qu'on aime ça, l'inverse n'étant pas souvent vrai.
Combien de fois ai-je entendu "Mais enfin, pourquoi tu n'en manges pas, c'est pourtant bon" ?

Donc devant revenir aujourd'hui de chez mon Papa au bord de la mer, et sachant que ma presque soeur, elle, et sa famille, se damneraient pour ces petites bestioles, je lui demande ce que je dois rapporter (tant pis pour la surprise), histoire de pas avoir l'air idiote devant le marchand (ben oui, hein, je n'y connais rien, moi).

Obligeante, elle me répond une bourriche de n°3. Bon, impeccable (le 3, c'est le calibre, je sais quand même ça), je vais donc pouvoir frimer.

Ce matin, toute guillerette, je m'approche de l'étal du monsieur, auprès de qui je m'étais assurée qu'il serait là fidèle au poste près de l'église pour que les bestiaux soient aussi frais que possible, et je lui déclare pleine d'aplomb que je voudrais s'il vous plait une bourriche de n°3.

"Bien sûr", me répond il, et il me scie à la base d'un "Quelle taille de bourriche vous voulez ?"

Bon, on a compté sur nos doigts et transigé à une de quatre douzaines, soit une cinquantaine, sachant que le choix était entre 50, 100 et 200. Ils aiment beaucoup ça mais quand même, à trois .....

Comme quoi même quand on croit avoir tout bien préparé et pensé à tout, il suffit d'une bête question pour vous déstabiliser :)

Pi faut quand même que je vous dise, les escargots, je dis que je n'aime pas ça, mais ça je n'ai jamais voulu goûter, rien que de penser aux cornes et de voir la bave verte, je ne peux pas .... personne n'est parfait, n'est il pas ?

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