Cider with Laurie

30 décembre 2006

Oui je sais ...

... je n'ai pas le temps de beaucoup blogger, ici. Mais promis, en rentrant, je m'y mets.

Je fais plein de photos pour illustrer, en attendant.

On se balade, on visite, on shoppe, tout ça.

Bref, séjour fort agréable.

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20 décembre 2006

L'Amérique

l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai ...

Bon ben voilà, je me suis décidée à aller passer les fêtes avec mon p'tit garçon. Vous savez, lui, là.
Evidemment je savais que j'irais, mais je n'avais pas encore vraiment concrétisé. Et puis je me suis aperçue en cherchant un peu sur le net que mon passeport me dispensait de visa. Une inspiration rien moins que divine m'avait fait en faire refaire un du bon modèle avant la date fatidique du 25 octobre 2005. Ce n'est pas un signe du ciel, ça ? Et puis je me disais que c'était tristounet pour lui d'être tout seul pour Noël.

Donc samedi dernier nous voilà debout à 6h du matin, ma meilleure amie et moi. Elle pour me servir de taxi (merci, merci à elle, qui n'est pas du tout du matin .... Sur sa demande je l'ai appelée au téléphone pour être sûre qu'elle n'estourbirait pas son réveil de façon tout à fait somnambulique, ça s'est déjà vu !).

A l'aéroport j'enregistre ma valise, on me demande 4 fois si je voyage seule (quoi, j'ai pas l'air de pouvoir m'assumer ?), on me colle différentes pastilles sur ma valise et le dos de mon passeport, une blanche rectangulaire, puis une rouge ronde par dessus.

Je fais la queue pour passer au contrôle (nan, j'ai rien de liquide dans mes bagages à main), m'apprêtant à jouer "You can leave your hat on". On doit en effet enlever son manteau, ses chaussures, sa ceinture, et la tête, alouette .....

Et au moment où c'est enfin mon tour, voilà t'il pas que le gars qui régule les choses me dit "Vous avez été choisie pour passer un contrôle plus poussé, mettez vous sur le côté, on va vous appeler". Joie, bonheur, félicité ! Mais heuuuuuu mon avion part dans une demie heure !!!!!
Je rejoins donc sur le côté un grand jeune homme noir au lecteur MP3 greffé sur l'oreille qui avait du se faire pastiller comme moi.

On m'appelle donc, on me fait déchausser, poser mon téléphone avec mon manteau dans un bac pour le scanner, on vide mon sac à main, on explore mes pochettes à lentilles, à linge de rechange, on me palpe de tous les côtés (hélas une fille, pas un joli jeune homme), on me passe un truc qui doit bipper s'il détecte les 3 pistolets et 5 couteaux que je planque Dieu sait où, je suppose, puisque bien évidemment ça ne bippe pas....

Et enfin, rassurés sur ma totale inoffensivité, je suis autorisée à me rhabiller et rejoindre mon 777, même que j'ai failli être à la bourre, grrrrr.

Je m'intalle à ma place, suis dérangée par le même grand jeune homme noir surcontrôlé qui s'assoit près du hublot, suis redérangée par lui parce qu'il a oublié son stylo dans son bagage à main rangé dans les casiers en haut, suis redérangée par lui et une jeune blonde parce qu'en fait c'est sa place à elle, pense qu'il va me redéranger pour revenir s'asseoir au milieu, mais non, il va se placer un peu plus loin ....

9h plus tard, 6h de moins, 2 films (Le diable s'habille en Prada et L'illusionniste, très bien tous les deux) et 2 repas médiocres plus tard, me voici à l'aéroport de Newark. Je dois y attendre 7h ma correspondance.

Je passe à l'immigration, donne photo et empreintes, récupère ma valise, rends ma fiche de douane à un employé apathique et refais la queue pour recaser ma valise dans le circuit.

Il y en a partout, des valises, sur les tapis roulants, sur des charriots, près des tapis roulants, et ça s'accumule, et ça s'amoncèle ....

Une employée décide que ça suffit, et nous ouvre une brèche dans les zig zag d'attente. Elle fait signe au troupeau de la suivre, et nous laissons nos valises en vrac près d'un autre employé qui les enfourne dans un tunnel, sans aucun contrôle. C'est bien la peine d'être parano et tatillon le reste du temps.

Je trouve les bons guichets de contrôle et refais la queue pour le strip tease, avec un employé harangueur qui nous gueule en boucle tel un bonimenteur de foire ce qu'on attend de nous, manteau, chaussures, ceinture... Plusieurs famille devant moi mettent un temps certain entre poussette, enfants, parents, patin, couffin... Mais je finis par passer et m'en vais poireauter devant la gate 109, comme indiqué sur ma carte d'embarquement. Je sudokute à loisir, puis comme rien ne se passe à la gate 109 1/2h avant l'heure prévue, je vais voir les télés d'affichage, et me rends compte qu'en fait ça sera à la gate 107. Heureusement c'est la voisine, je ne me voyais pas parcourir Newark en tous sens, je commençais à être sérieusement crevée, pour moi il était pas loin d'une heure du matin.

Nous embarquons dans un petit avion de 50 places à peine, un ERJ pour les connaisseurs. L'hôtesse joviale nous dit de nous placer comme on veut, qu'on ne sera qu'une vingtaine. Visiblement tout le monde se demande ce qu'on peut bien vouloir aller faire à Little Rock !

Nous commençons à rouler. Nous roulons. Nous roulons. Je me demande si nous n'allons pas y aller par la route, finalement. Des avions de toutes tailles décollent en sens inverse de notre roulage. J'aperçois au bout des pistes une enseigne Ikéa .... Ils seraient donc civilisés ....

Nous nous arrêtons de rouler et je vois en train de tourner devant nous des avions qui décollent l'un après l'autre tel des voitures faisant la queue sur le périph. Puis c'est notre tour et je vois par le hublot une file ininterrompue qui arrive par le taxiway que nous venons de parcourir. Impressionnant !

New York prend vite une allure de vitrine de Noël, avec des guirlandes lumineuses de voitures. D'un peu plus haut la ville se met à ressembler à une carte mère d'ordinateur.

Un jus d'orange plus loin je m'endors. Pas très confortable, mais là faut vraiment.

Nous sommes arrivés avec 1/2h d'avance et encore une heure de moins. Sortie devant l'aéroport, de taille beaucoup plus humaine, j'ai attendu mon fils dans une douceur toute printanière. 15° à 22h, ça le fait, par rapport à Paris !

J'ai dormi 12h d'affilée, et hop, le décalage horaire a presque été gommé. J'ai juste faim à des heures imprévues, mais ça se régularise.

Suite au prochain numéro. Je peux tout de même vous dire que c'est grand, ici ..... Tout !

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13 décembre 2006

Becassine dans son parking

Comme promis dans le précédent billet, je vous raconte mes aventures de parking...

J'ai acheté un appartement il y a un an et demi, et comme il fallait aussi loger ma Titine, je devais lui trouver une place à l'abri, ma nouvelle rue étant abondament pourvue de parcmètres goulus.

Morceau de chance, en venant maintes fois visiter, puis superviser les travaux, j'avais repéré des places à louer dans un parking juste en face de ma porte. Ce n'est pas un parking 4 étoiles, mais il n'est pas cher et il a l'énorme avantage d'être placé idéalement pour moi.

Je vais donc voir la dame, qui me fournit contrat, clé et bip, puis me montre où va coucher ma petite camarade.

Au passage, les secrétaires ne sont plus ce qu'elles étaient. J'y suis allée à la mi mai, mais je n'ai commencé à payer qu'à partir de début juin, ladite préposée ne sachant vraiment pas comment me calculer 12 ou 13 jours de loyer.... Enfin, je ne vais pas me plaindre (et je ne me suis surtout pas lancée dans l'explication circonstanciée de la règle de 3 !).

Quelques jours plus tard je me dis que je vais tester. Je descends sans encombres au deuxième sous sol, en ayant soin d'appuyer au passage par la vitre ouverte sur l'interrupteur (pas 4 *, je vous dis, le deuxième étage ne s'éclaire pas automatiquement).

Je me gare dans ma place, j'enlève ma ceinture, je range l'autoradio, je prends ceci et celà, tout ça sans remarquer que la lumière a baissé d'un cran. Signe avant-coureur de l'extinction des feux, m'avait prévenue la gentille dame non matheuse. Je sors de la voiture, je la verrouille et commence à chercher où peut bien être passé cet escalier qu'elle m'a montré ...

Et tout soudain, pouf, tout noir de chez nuit d'ébène !!!!!

Eh m**** me dis-je (eh oui, il m'arrive de me parler vigoureusement à moi même), comment je sors de là, moi, sans lumière ? Je n'ai pas encore repéré les interrupteurs et je ne sais pas où je suis exactement par rapport au reste du monde, tout étant relatif, comme disait mon pote Albert.

Je commence donc à tatonner, d'abord pour atteindre un mur ou quelque chose d'autre que du vide. Je suis ensuite le mur tel le Ray Charles moyen, mais ça n'a l'air de conduire nulle part (c'était le début de la rampe d'accès, si j'avais réalisé ça sur le moment !). Je repars en sens inverse tout en me traitant copieusement de tous les noms d'oiseaux que je connais. On n'a pas idée d'être aussi pomme ! Même pas il me vient à l'idée de me servir de l'écran lumineux de mon téléphone, même pas ....

Enfin je finis par retrouver ma voiture dont j'allume les phares, ce qui me permet d'aviser un joli petit interrupteur sur le pilier juste en face ! Alléluia !

Je fiat lux et je m'en vais voir où en est mon interminable plombier, discuter une énième fois avec lui du fait que non, ma cloison de cuisine/salle de bains est très bien là où elle est, oui, je veux bien de son évier gris à la place de mon blanc (il est toujours dans ma cave, le blanc ....), oui, il est the king of the siphon d'avoir réussi à refaire celui de ma baignoire, placé comme il est, non, je me vitrifierai mon parquet de chambre moi même, et autres petits détails triviaux mais tellement importants quand on emménage dans son chez soi à soi ....

N'empêche, comme dit Mâme Michu, heureux celui qui sait rire de lui même, il n'a pas fini de s'amuser ! Je me repaie une tranche de rigolade à chaque fois que je repense à cet épisode glorieux de mon histoire :)

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07 décembre 2006

Avertissement sans frais, mais avec humidité

.... ou La prochaine fois, tu feras gaffe !

Ca faisait un moment que mes essuie glace n'essuyaient plus grand chose, et que je me disais qu'il allait falloir songer à en offrir des tout neufs à ma Titine chérie.

En faisant mes courses un samedi, un miracle sans doute, une lueur de lucidité, un éclair de mémoire, un tilt entre deux de mes neurones pourtant non blonds, que sais je, bref, j'y pense !!!! Je vais donc dans le rayon ad hoc, je consulte la liste du même nom pour savoir quels numéros correspondent à ma tite auto (oui, au pluriel, car les Punto ont deux essuie glace différents), et je commence à chercher le 42 et le 57 de la marque biiiiip.

Damned, presque 100 sesterces pièce !

Je cherche le 10 et le 27 de la marque du magasin ... 100 sesterces les deux, déjà plus raisonnable.

Puis je remarque entre les deux présentoirs des blisters jaunes, à 7,50 €, contenant uniquement les caoutchoucs adaptables sur n'importe quel support, dit le mode d'emploi au dos, avec force dessins, suffit juste de glisser la chose en place et de couper ce qui dépasse.

Génial, me dis je, j'acquiers donc la magnifique invention. Je la pose sur ma table en rentrant, attendant un moment favorable au bricolage, et après un séjour prolongé, je me décide à tenter l'insertion samedi dernier.

Je gare ma voiture dans la rue, parce qu'appuyer toutes les 5 mn sur la minuterie du parking, je pressens que ça va me lasser très très vite (tiens, ça me rappelle un truc, ça, prochain billet). Je saisis le premier essuie glace, celui de gauche, que je peux atteindre le plus facilement. Je commence par me battre pour enlever l'ancien caoutchouc du balai. Faut savoir qu'il y a un petit truc qui se clipse à un bout, et que là il est en métal. Donc écarter un peu l'étrier pour qu'il veuille bien le laisser partir. Mais sans le casser, fais gaffe ! Oui, je fais gaffe, lâche moi, le neurone qui sait faire que surveiller !

Ensuite glisser le nouveau caoutchouc en place. Qui a dit facile ? C'est pas évident, il faut trouver où engager le premier étrier, ensuite ça va (presque) tout seul. Faut dire que ça ne glisse pas vraiment. Enfin au moins comme ça, en plus du clips, on est sûr de pas le perdre en route.

J'ai déjà les mains toutes noires, et je ne vous parle pas du vernis à ongles .... mais bon, faut ce qu'il faut, on se la joue Calamity Jane ou pas, hein ?

Ayé, le premier essuie glace a retrouvé son teint de jeune fille qui faisait son succès sur la voie appienne (Astérix, Le combat des chefs).

Le second est le plus petit, mais il est du côté rue, et je ne tiens pas vraiment à me faire écraser, donc je démonte le balai, et procède à son rajeunissement à l'abri sur le trottoir, puis je le remets en place. Du moins je le pense .....

Parce que mardi soir, sous un déluge de chez Noé, voilà t'il pas que le rebelle se désolidarise de sa branche et se met joyeusement à danser de biais sur le pare brise. Heureusement mon ange gardien est consciencieux, et c'est arrivé avant que je n'aborde le périphérique. De plus l'objet diabolique ne s'est pas complètement décroché. Veine !

Je me suis donc garée en catastrophe, j'ai mis ma capuche (pauvre brushing !) et je suis allée remettre le tout en ordre de marche (en m'assurant que ça faisait clic, cette fois).

Bon, la prochaine fois je saurai .....

Le plus marrant dans tout ça, c'est que j'avais prévu de refaire mon vernis ce week end là, et donc je n'ai absolument pas prêté attention à ce qui pouvait lui arriver. Ben vous me croirez si vous voulez, pas une seule égratignure ! Alors que quand vous sortez le soir, vous pouvez être sûre que dans la journée, le moindre petit choc vous fera une brêche style plectre à l'index droit ..... Murphy .....

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