Cider with Laurie

29 mars 2007

Elle a tout d'une petite

Or donc lors que nous rentrions d'une croisade éprouvante, sur les chemins d'Orient, devisant tranquillement de choses et d'autres sur nos fidèles et fiers destriers ... heu .... va falloir que j'arrête les salles machines réfrigérées, moi, j'ai une de ces sinusites, là !

Donc nous rentrions du boulot dans la p'tite auto violette de ma presque soeur et les embouteillages neuillyssois, papotant tranquillement de choses et d'autres, lorsque se matérialisa devant nos yeux z'ébahis, zigzaguant quelque peu entre les files, un pot de yaourt ... heu ... une S*mart for two, hardiment pilotée par une blonde téléphonante.
Après avoir copieusement daubé sur ladite, que c'était pas Dieu possib', que c'était une misère de voir ça, qu'il fallait qu'elle soit blonde, qu'elle n'avait pas pris l'option clignotant, extrapolant sur la manière dont elle avait obtenu le précieux sésame rose, pochette surprise, lit de l'inspecteur, bref, nous nous avisâmes à la faveur d'un de ses méandres aléatoires que sa ceinture de veste était coincée dans sa portière et flap-flappait joyeusement dehors.

Pas rancunières, nous nous arrêtons à sa hauteur au feu suivant et lui sémaphorons notre intention de lui délivrer un message urgent. Elle commence par planquer prestement son téléphone, croyant sans doute que nous lui signalons des flics.
Vu le vaisseau de haut bord armé par mon amie et skippé par moi même personnellement, peu de chance que nous en soyons nous mêmes des déguisés ! (Imaginez la juste en violet).


Puis comme nous insistons elle ouvre sa vitre côté passager.
"Votre ceinture de veste est prise dans votre portière" lui annonçons nous alors.

Et là, la réponse surréaliste (ou blonde, finalement) qui tue. Saisissant la ceinture passager elle nous demande : "Heu ... la ceinture extérieure ?"

La S*mart est donc si petite que les passagers sont dehors ???? Comme la moto BMW carénée, dont le passager, tel un manant à la porte du chateau, peut bien rester à la pluie ?

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24 mars 2007

Little Rock dernière

Bon, on va terminer le reportage, sinon je vais finir par y être retournée en faire un autre avant d'avoir fini celui là !

Il nous reste à admirer le vol inaugural du cadeau de Noël :
Il fut effectué un soir juste avant la nuit tombante, dans un espace herbeux et humide, et pas très chaud. J'ai fait les photos, puis je me suis réfugiée dans la voiture en laissant les jeunes se débrouiller.

De plus ça se passait dans un parc, et les parcs là bas, ils ferment la nuit. Une jolie pancarte à l'entrée précise que la fermeture du portail se fait "at the sunset" (au coucher du soleil). 'Achement précis, les gars !!!! Je nous voyais déjà obligés de passer la nuit dans la Jeep pour cause d'enfermage intempestif. Mais non, on a pu s'échapper à temps !
Derniers réglages :
Re tout derniers :



















Et hop, ça vole :

Il ne reste plus qu'à vous parler du réveillon du 31 décembre. Sur une suggestion fort bien venue de la Vilaine, nous nous transportâmes dans un restau cajun et néanmoins voisin.
Ce fut tout à fait sympa, musique, buffet avec du plus ou moins épicé. Il y avait des crevettes assez violentes, mais délicieuses, des ailes de poulets parfumées et croustillantes, de la salade croquante et fraîche pour éteindre les incendies, du fromage de couleur inattendue (du vert et du rose, si si, mais pas mauvais finalement. Vous allez rire, le goût rappelait celui du bleu de chez nous ! Hi hi hi), des fraises et plein d'autres choses encore, et bien sur de quoi boire !

J'ai commencé avec une Guinness, classique, puis je me suis lancée dans le bizarre (oui, j'ai piqué un menu pour faire les photos) :
Je n'ai pas résisté à un Sex on the deck .... comme ils disent, who needs a beach ? Faut vous dire que le restau est au bord de la rivière Arkansas, et qu'en des températures plus clémentes, je suppose qu'on doit pouvoir profiter de la terrasse/deck pour consommer (je parle bien entendu des boissons, qu'est ce que vous imaginiez déjà !). C'était très bon, en tout cas, et joli avec le curaçao bleu.

Tant qu'on était à étudier la carte pour boire, j'ai remarqué sur une autre page une proposition pour le moins surprenante, jugez vous mêmes :
Le franglais mal maitrisé, ça peut donner des choses curieuses ..... (bites désignant ici des bouchées, des 'tites choses à grignoter).

On a fini avec du champagne offert par le restau, qui venait de beaucoup moins loin que moi, avec distribution de serpentins et de chapeaux rigolos (mais munis de leur code barre, soyons modernes) :
Bref, une très agréable soirée, malgré l'épisode de l'autochtone ayant abusé de boissons trop fortes pour lui et qui s'est avisé que sa copine hips elle était pu là, et hips elle était trop près d'un autre hips gars, qu'il allait donc illico taper. Intervention remarquablement rapide et efficace de la sécurité, et évacuation non moins preste dudit individu par deux policemen musclés que ça ne faisait pas rire du tout, ces amusantes plaisanteries. Personne n'a eu l'air étonné et son groupe a continué sa soirée tranquillou ....

Une fois rattrapé le sommeil le lendemain, on a encore fait une petite balade, puis j'ai regagné mes pénates le 2 janvier .....

Voili voilou, il n'y a plus qu'à attendre le prochain épisode d'invasion maternelle :)

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17 mars 2007

Vive l'ovalie française !

Ceux d'entre nous qui vivent en ovalie (c'est à dire les amateurs de rugby, je traduis pour les autres) savent que nous vivons aujourd'hui la dernière journée du Tournoi des 6 nations. Ce Tournoi met en ébullition tous les ans la France, l'Angleterre, le Pays de Galles, l'Ecosse, l'Irlande (du temps qu'il était des 5 nations), et depuis peu l'Italie.
Parfois les choses sont simples, une seule des équipes gagne ses 5 matchs, pas de problème, celle qui n'en gagne aucun remportant traditionnellement la cuillère de bois.

Mais ça serait trop facile, et souvent, comme cette année, on doit avoir recours à la comparaison du nombre de points gagnés, dit "goal average", ce qui signifie moyenne des points en bon français.

Les Irlandais venant d'écrabouiller l'Italie 51 à 24, d'après un subtil calcul que je vous épargnerai (ben oui, je ne suis pas sûre d'avoir tout pigé, moi ce qui m'intéresse, c'est les matchs), et du fait de notre seul échec devant l'Angleterre la semaine dernière, il nous fallait vaincre l'Ecosse cet après midi de plus de 23 points.

Ce que les commentateurs z'enthousiastes ne nous ont pas laissé oublier de tout le match. C'est alors que nous eumes droit à cette belle leçon linguistico-patriote :
"Je vous rappelle que nous devons atteindre 23 points d'avance d'après le goal average, enfin, le "points average", en bon français, c'est vrai, parlons français !"

J'ai beau chercher dans mon Larousse, average (prononcé "avérage" vu l'origine plutôt méridionale des rugbyphiles), ben c'est pas vraiment gaulois ....

Je rectifie, il n'y a pas que les matchs qui m'intéressent, les commentaires aussi, qui sont souvent pleins de trésors de ce style et de bonheurs en tout genre, le monde du rugby est imagé, bon enfant et bon vivant :)

Au fait ... on les a eus nos 23 points d'avance, un essai à la toute dernière minute nous les a assurés, 46 à 19 ! Maintenant faut pas que les anglais battent trop les gallois, et le Tournoi est à nous !

PS. Ben voilà, les gallois ont gagné, donc le Tournoi est à nous cette année :)

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