Cider with Laurie

09 novembre 2008

Efficacité maximum

En cette fin de mois d'août, vous le savez peut être si vous avez lu l'avant dernier post, j'étais en vacances chez mon ainé dans la belle ville rose, et un soir qu'il lisait tranquillement ses mails, je l'ai vu se transformer en hyène de Gotlib.
Mais si, vous savez bien Hyma, la hyène, de la Rubrique à Brac.

Je lui en demandai la raison histoire de partager son hilarité, sachant bien que mon tit gars ne se tire-bouchonne pas sans un motif valable (ou pas, mais je sais que ça me fera rire aussi).

Il me montre donc le mail suivant, envoyé par son FAI préféré:

Date: Fri, 22 Aug 2008 19:21:09 +0200
To: mon tit gars n'à moi@wanadoo.fr
Subject: Confirmation de demande d'annulation de RDV
From: free@free.fr

Madame, Monsieur,

Nous faisons suite à votre appel du 23/06/2008 à notre
service assistance.
Vous nous y avez fait part de votre
souhait d'annuler le rendez-vous pris
avec un technicien
Free le 30/06/2008 entre 11:00 et 13:00. Nous vous
confirmons
donc la prise en compte par nos services de
votre demande d'annulation de ce
rendez-vous.

Bla bla bla

Cordialement,
Assistance technique Free.

Notre assistance technique reste à votre disposition :

Bla bla bla
Notez la date du mail, "Fri, 22 Aug 2008", qui même pour les personnes ayant fait espagnol ou même tagalog première langue n'a rien d'obscur, et comparez avec la date du rdv annulé,"30/06/2008" ....

Ca laisse rêveur sur la gestion des appels clients, n'est il pas ?

Libellés :

11 novembre 2007

Still Chicago

Faut quand même que je termine, sinon vous allez croire que je ne veux pas tout vous montrer de ce que j'ai vu là bas.

Donc on en était restés au musée. Après une nuit réparatrice, nous voilà repartis sur le sentier de la guerre.
Au passage, un camion faisant partie du film qui semble se tourner au pied de notre hôtel (z'ont des noms marrants, leurs boites) Cette fois, ayant étudié la doc récupérée à l'aéroport, nous avons décidé d'explorer le métro, vous savez, celui qu'on voit tout le temps dans Urgences. Il est perché à hauteur de premier étage sur des sortes d'échaffaudages peints en ocre. Les voies reposent sur un plancher (posé sur des poutrelles métalliques, quand même), de même que les quais, et de la rue on voit à travers les métros qui passent. Les lignes sont repérées par des couleurs, et celles qui desservent la station où vous êtes en train de monter sont listées sur les contremarches de l'escalier. Là par contre je ne me souviens plus s'il y a un accès pour les handicapés ...La Sears tower se trouvant sur la ligne rose, nous nous y propulsâmes comme si c'était avec la RATP, un métro, aérien ou non, ressemblant quand même beaucoup à un autre métro. De plus, là, miracle, les machines à billets rendent la monnaie !
On déjeune pas loin (sans barbecue sauce, alléluia !), puis on arrive au pied de la tour. Impressionnant n'est il pas ? On contourne l'objet, on trouve l'entrée pour la visite, on fait un peu la queue, et après avoir eu droit à un petit film sur l'histoire de la tour, comment elle est conçue, par qui et pourquoi, on embarque dans un ascenseur géant qui nous emmène tout en haut (dans les 110 étages).
Le dernier étage est tout vitré (comme le John Hancock Center), avec quelques boutiques au milieu, et donc on a refait nos touristes japonais :
Le Field Museum vu la veille avec à sa droite son voisin le stadeLe port et les terrains de base ballLe fameux John Hancock Center, vu de l'autre bout de la ville (le truc noir en plein milieu)La Chicago RiverLe lac MichiganVous pensez bien qu'une vache ne pouvait pas manquer d'attirer mon attention. Celle ci fut à l'origine, parait il, de l'incendie de 1871 qui détruisit une bonne partie de la ville. Cette pauvre bestiole aurait renversé une lampe à huile sur sa paille, se transformant illico en barbecue sur pattes ... D'aucuns disent que c'était juste pour mettre la responsabilité sur les irlandais. Quand on a eu bien admiré Chicago sous toutes ses coutures, on est revenus vers la rivière à pieds, en faisant encore quelques photos au ras du sol Puis comme il était encore tôt, on a décidé de s'offrir une balade sur le lac et la rivière, histoire de se reposer les petons Laissant derrière nous les ponts, on a passé l'écluse entre la rivière et le lac Le bout de Navy Pier, et la ville sous un autre angle













En repassant l'écluse pour revenir, il y avait de curieux navires en même temps que nous, pas du tout perturbés pas la différence de taille Ensuite petit tour sur la rivière, avec son taxi un peu particulier. Les ponts portent le nom de la rue à laquelle ils correspondent sur la terre ferme Et même là on n'échappe pas aux PV Un peu de culture ...













Et voilà, c'était déjà fini ... Le lendemain, très tôt, très très tôt, genre 5h du matin, re métro, ligne bleue, cette fois, pour rejoindre l'aéroport O'Hare. Puis fin de mon séjour là bas et retour pour me faire charcuter les gambettes.

Mais j'y retournerai sans doute, mon p'tit gars ayant re-signé pour 2 ans ! See you

Libellés :

19 août 2007

Chicago again

Si si, je suis toujours là, et même que voilà la suite !

Le lendemain de notre expédition shopping, nous avions décidé de visiter quelque musée.
Après un petit déjeuner tardif (bon, ok, un déjeuner, à cette heure là. Mais bon, on n'était pas aux pièces non plus)....
A propos de la gastronomie Chicaguienne, d'ailleurs, j'aurais une réclamation : pourquoi s'obstinent ils à noyer quoi qu'ils servent sous des flots de barbecue sauce, plus ou moins piquante mais toujours sur la même base vaguement sucrée (peuvent pas s'empêcher d'y coller de la molasses, qui n'est autre que du sirop de sucre bien épais) ? Un peu ça va, mais à force tout a le même goût, poulet, boeuf, crevettes .... un peu dommage. Et c'est rapidement lassant, je crois que je suis vaccinée contre pour un bon bout de temps. La serveuse du B*uffalo grill du coin va se demander pourquoi je lui jette à la figure le petit pot qui accompagne les barbecue ribs !!!!! En fait je ne m'en étais pas vraiment aperçue jusque là, parce que mon p'tit gars, imprégné de culture maternelle, cuisine comme à la maison tout en piquant ça et là quelques idées et ingrédients locaux (miam la pecan pie !!!! Et allez trouver du corn syrup ici !). Mais je suppose que la gastronomie Little Rockienne est du même tonneau.
Donc après une bassine de barbecue sauce avec un peu de poulet, accompagnée de jus de goyave par contre délectable, lui, nous voici, ayant étudié le plan, à attendre le bus à la bonne station (merci le chauffeur du bus de l'autre arrêt, je dois dire que les gens sont très aimables et prêts à aider le pauvre touriste paumé).
Là j'ai pu constater que les USiens sont beaucoup plus avancés que nous (pour une fois) sur les accès pour les handicapés. Arrive un bus (pas le nôtre, d'où observation complète de la chose), dont plusieurs personnes valides descendent. Puis commence alors une gymnastique digne des meilleurs Transformers (vous savez, ces robots qui se transforment en voiture et vice versa, mes fils en étaient dingues) exécutée par les marches dudit bus, qui s'aplanissent, deviennent plate forme, recueillent un gars en fauteuil roulant, s'abaissent jusqu'au trottoir et le laissent ainsi sortir tout à fait commodément. Puis re transformation en marches, et fermeture de la porte..... Arrive ensuite notre bus, que le gars devait prendre aussi. Celui là portait l'inscription "kneeling bus" à l'avant, littéralement "bus qui s'agenouille". Et en effet, tout l'avant du bus s'est abaissé au niveau du trottoir pour laisser entrer le fauteuil, puis une fois relevé, les personnes valides.
(Ooooops, mes informateurs perso me signalent que nous aurions la même chose chez nous ..... Je me suis trahie, effectivement, je dois l'avouer, je ne prends JAMAIS le bus à Paris ...).
Une autre caractéristique de ces bus, c'est qu'ils peuvent s'arrêter à la demande, soit pour embarquer quelqu'un qui gesticule entre deux stations, soit pour laisser descendre à sa convenance. Je me suis enquise de où il fallait descendre pour le Field Museum, et le chauffeur m'a dit en substance "t'inquiète pas Moumoune, je te poserai où il faut", et en effet, il s'est arrêté devant la marina toute proche (oui, je sais, il n'y avait pas l'option sourire du modèle) et l'aquarium voisin et nous a ouvert ..... c'est pas la RATP qui ferait ça, moi j'vous l'dis ! Peut être était-ce du au fait que le trajet coutant 2$ par personne (bus ou métro, où que vous alliez, pas de zones là bas, 6 stations pour le musée ou 30 pour l'aéroport, c'est 2$), mais le chauffeur ne rendant pas la monnaie (les sous sont avalés par une machine), comme je n'avais pas les 4$ j'ai donné un billet de 5 à manger à la machine. Je ne sais pas si la différence est pour le chauffeur ....

Donc the Field Museum, musée d'histoire naturelle, de civilisations, de plantes, d'animaux, j'en passe et des meilleures, fort intéressant au demeurant, sauf que 5h plus tard bobo les petons, se trouve en face du Soldier Field Stadium, où les plus grands match se déroulent.


On y a vu (encore) un élan stylisé,




un squelette de dinosaure, dénommé Sue, emblème du musée,


un castor (private joke), et plein d'autres choses, égyptiennes, indiennes, du café et du thé (artificiels sur pied), du coton idem, des arbres et des plantes, des pierres, précieuses ou pas, des animaux empaillés du plus petit (une grenouille qu'il faut presque une loupe pour voir, mais comment font ils pour empailler ça ?), au plus grand, du plus dentu (brrr les croco), au plus tentaculaire (berk les pieuvres), du plus rampant (berk les serpents, mais j'ai appris de visu qu'ils avaient plein plein plein de côtes, je n'y avais jamais pensé), au plus volant (des simples mésanges au plus gros vautours) et au plus nageant. Bref, un tour complet de ce qui peut nous entourer où que ce soit. Occupée à tout regarder, je n'ai pas pensé à tout photographier, vous n'aurez qu'à y aller :)

Ah oui, j'ai oublié, entre le musée et le stade, il y a un grand panneau bien kitsch, avec d'un côté the valeureux and good GI's qui s'occupent de la veuve et de l'orphelin, avec Chicago dans le fond, et de l'autre côté ceci : Je traduis pour les non speakers, ça vaut le coup quand on connait le contexte passé et actuel !
"Que toutes les nations sachent, qu'elles soient amies ou ennemies, que nous paierons n'importe quel prix, supporterons n'importe quel fardeau, accepterons n'importe quel coup dur, assisterons tout ami, combattrons tout ennemi, pour assurer la survie et le succès de la liberté" qu'il a dit, le JFK ..... Même quand on ne leur a rien demandé ?

Next time, the Sears tower, mais pour ce jour là, re bus, diner et dodooooooooooo

Libellés :

17 juillet 2007

Cook County, nous voilà

Nous avons surfé le net pour trouver un combiné avion/hotel, et donc pour 500$ à peine nous voilà 3 jours à pied d'oeuvre. A ce propos, comparez, comparez et recomparez. On avait trouvé exactement le même trip à 700$, mais le site ayant jeté nos cartes de crédit au motif que le numéro de téléphone demandé ne correspondait pas (à quoi, on ne saura jamais), on a économisé 200 bucks.
Chicago, donc ... jolie petite bourgade au bord de l'eau, sa plage, ses bungalows.

Sauf que les bungalows sont un peu montés en graine. La tour du Chicago Tribune (à droite de la photo), par exemple, avec sa façade d'entrée très très travaillée.



Et devant un animal étrange, un élan qui ne manque pas d'allure :
D'autres exemples d'architecture.










La Water tower, qui était le chateau d'eau de la ville, en 1869. On ne construisait pas que utile, dans ce temps là.Là dessus, en continuant Michigan avenue (north, parce qu'ils ne se cassent pas la tête à changer de nom, ils rajoutent juste le coin où c'est), on arrive au John Hancock Center, qui a une terrasse d'où on peut voir toute la ville, et où nous fimes nos touristes, vu qu'on était là pour ça :


l'écluse près de Navy Pier (est),







le Downtown où était notre hotel (sud),








la plage sur le lac Michigan (nord),









la route vers l'ouest,








La plage vue du sol avec son perchoir à Pamela, comme il se doit, et même un passage d'hélico juste quand on y était,







et un joli petit kiosque juste avant le tunnel sous la 4 voies qui permet d'y accèder.





On a bien sûr léché les vitrines de north Michigan, où sont concentrés tous les plus beaux magasins (hélas, pas de chaussures à mon goût...), et parmi eux une boutique Légo, avec araignée géante, avion et Toutânkhamon (plus quelques souris, un globe terrestre, un gus grandeur nature sur un banc etc...).











Next time Field museum and so on.

Libellés :