Cider with Laurie

28 janvier 2007

Little Rock quatrième

Comme vous le savez sans doute, vu qu'il le claironne (ou plutôt le saxophone, hi hi hi) assez, Little Rock est la ville presque natale (la vraie c'est Hope) de William Jefferson Blythe III.

Ca ne vous dit rien ? Normal, ça c'est son nom d'origine, mais son papa étant mort avant sa naissance, le second mari de sa mère l'a adopté et lui a donné son nom à lui. Mais si, vous le connaissez.

Bill Clinton, dit Billou pour les intimes, c'est lui. Vous voyez bien que vous le connaissiez.

Depuis qu'il n'est plus président, il s'occupe activement de plein de choses plutôt pas mal, des fondations, des formations (de président, si si, ne riez pas) etc ...

Et aussi de son musée perso à Little Rock, aussi appelé en toute simplicité William J. Clinton Presidential Center. Comme la voisine de mon fils travaille là bas en tant que bénévole (quand on n'a pas de contrat de travail avant de partir comme mon gars et le mari de la Vilaine, au début, on n'a le droit qu'à ça, travailler sans gagner de sous, pour montrer qu'on n'a pas les bras montés à l'envers, et ensuite seulement ça devient plus intéressant), donc comme elle bosse là bas, elle nous a eu des entrées peu chères (très très peu chères, merci à elle), et on a donc collé ça sur nos revers et visité l'endroit, que voilà, au bord de la rivière et près d'une vieille passerelle métallique qui va être rénovée :
J'ai essayé la photo de nuit, mais de la voiture c'est approximatif :
Je n'ai pas fait beaucoup de photos à l'intérieur, mais les liens vous montreront tout. On y parle de Bill, sa vie ses oeuvres, son mandat de président, tout ça tout ça. De quand il était assis là :
Oui, vous l'avez reconnu, c'est bien lui, mais sur celle là on voit moins que c'est la salle de réunion (pas le bureau ovale, qui y est aussi mais dans lequel on n'a pas le droit d'entrer) :
Bref on sait tout tout tout sur le Clinton, et il y vient régulièrement avec madame. On y voit la limousine (pas le droit d'approcher, il y a encore des secrets dedans), les archives de sa présidence jour par jour, les cadeaux présidentiels, le récit et les photos des faits et rencontres marquants, les arbres de Noël en verre filé, les saxo, les photos de l'épouse et de la fille, du chien et du chat, le film où il raconte sa vie (c'est là que j'ai appris son changement de nom), les actions menées par madame, aussi.

Et dans un tout petit coin ses problèmes avec une certaine M. .... mais tout petit petit, hein, faut pas exagérer sur les sujets qui fâchent.

La très aimable collègue de la Vilaine nous a fourni plein de doc sur ce qu'il y a à voir dans le coin, après maints essais plus ou moins fructueux mais joyeux pour prononcer nos noms. Elle elle s'appelle Brenda, facile !

Par contre pas de café, la buvette ferme à 15h, too bad :) On est allés le boire en ville.

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23 janvier 2007

Bon anniversaire !!!

Aujourd'hui mon ainé (lui, à gauche) a 27 ans (joke, on habitait là où ça se fabrique, quand il est né) .... déjà !

C'est comme la chanson de Marie Laforêt, mais moi c'est 9 mois de bonheur, 30 h désagréables puis dodo, décoffrage au démonte pneu et au couteau à huîtres (je ne les lâche pas comme ça, mes poussins), et depuis 27 ans, que du bonheur !

J'ai l'impression que c'était hier, les 7 jours de clinique où il pionçait grave (voulait même pas se réveiller pour têter, il s'est rattrapé ensuite)
les nuits sereines (s'il m'a réveillée deux fois dans sa vie c'est bien le maximum, sauf pour têter, au début, comme je vous le disais), l'école impec, la crise d'adolescence remarquablement absente, les ami(e)s sympa, les études sans problème
le boulot idem, les neurones, l'humour, les pieds sur terre (sauf quand il est dans un planeur) .....
J'ai dû sacrément en baver dans mes vies antérieures pour mériter ça dans celle ci, moi :)

Je souhaite à tout le monde des enfants de ce tonneau, je tenais à le dire au monde entier !

Comment ça le monde entier ne me lit pas ???? Vous êtes sûrs ? Ben au moins vous, vous le savez, maintenant.

Bon anniversaire mon tit gars n'à moi que j'ai, plein de bisous et de bonnes choses pour les 365 prochains jours, à renouveler :)

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21 janvier 2007

Little Rock troisième

Nous voici donc arrivés à Noël.

C'est quelque chose, Noël, là bas. Les maisons, les rues, les magasins, les tramway, même, sont décorés.
Et tant qu'à faire, les habitants des maisons tiennent à ce que ça se voie.
Ca va de la simple couronne sur la porte, accompagnée de quelques guirlandes de feuillage, comme ici :

à des boules à neige gonflables d'1,50m où une soufflerie anime les flocons sur un bonhomme de neige jovial ou un père Noël idem, en passant par des pères Noël en Harley, des pères Noël et des bonhommes de neige gonflables, des silhouettes en 3D garnies de petites ampoules représentant des rennes, des anges soufflant dans des trompettes, des crèches, des bonhommes de neige, encore, que sais je .....

Mais certains vont plus loin et ça donne ça :

Oui oui, vous avez bien vu, la maison est entièrement recouverte de guirlandes lumineuses, toit compris.




Et en plus, à droite, il y a un mur qui vous souhaite un joyeux Noël de la même façon.
Je n'ose pas imaginer la facture d'électricité !
Dire qu'à la télévision, Mâme la sénateuse Clinton prêche pour les économies d'énergie et les mesures à prendre contre le réchauffement climatique. Y'a du boulot !



Ou aussi ça, les voitures ne sont pas en reste :



Pendant ce temps at home ...
Nous avions prévu un réveillon chez les amis et voisins de mon fils eux, là.
Les voisins fournissaient la dinde et ses champignons et pommes de terre, un autre ami l'entrée, chèvre chaud et salade, et nous le dessert. Ceci accompagné de vin rouge de là bas tout à fait honorable (mais non on ne s'est pas pintés, on sait se tenir !).
Mes talents furent mis à contribution pour produire ça :
Mmmm les fraises de Floride en plein mois de décembre ! Avec en prime quelque framboises au milieu, miam !
Le tout précédé de foie gras arrosé, lui, de coteaux du Layon arrivés tous deux par porteuse spéciale.
Le foie gras fut même tartiné sur du pain fabriqué par mon tit gars. Bref, de l'artisanat tout ce qu'il y a de succulent.

Vous avez pu voir également le joli cadeau qu'à reçu mon fils de sa propre part. J'ai découvert à cette occasion que le père Noël sous traitait les livraisons à UPS, l'est moderne, lui :)
Je vous montrerai bientôt les photos du vol inaugural.

Moi toujours pratique (mais à sa demande), je lui ai offert quelques pantalons (dont une salopette en jean qui déchire sa race, mais je n'ai pas de photo !) et chemises.

Voilà pour notre petit Noël, à suivre ....

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15 janvier 2007

Little Rock deuxième

La suite, donc.

La raison pour laquelle mon p'tit gars est allé s'installer si loin, vous commencez à le savoir, est qu'il a trouvé du travail dans une de nos entreprises implantée tout là bas là bas.

Ca s'occupe d'aménager des entrailles d'avions, fabriqués chez nous au préalable, au goût des clients. Enfin, lui perso, il dessine où faire passer toute la tuyauterie qui alimente tout les bidules et les machins divers et variés pour faire marcher tout ça, et Dieu sait qu'il y en a, derrière les panneaux en ronce de noyer ou en séquoïa massif (je n'invente rien, j'ai vu les échantillons, et je ne vous parle même pas des fauteuils en cuir et de la porcelaine) !!!!

Dire que certains s'offrent ça comme vous une Fiat .... Le bon côté de la chose c'est que ça fournit du boulot à mon loupiot et à ses collègues.

J'ai donc visité ladite boite juste avant Noël, et j'ai fait quelques photos, bien sûr.

D'abord la bête (ce sont toujours un peu les mêmes modèles qu'ils aménagent, mais c'est jamais pareil, ça serait trop facile) :
Un autre, avec une turbine supplémentaire dessus. Celui là n'est pas encore peint tout beau tout propre :
Le dessinateur, à la demande générale de Magique :


L'éclairage ne flattait pas vraiment le teint !

Comme vous pouvez voir d'après la brochette de nez à gauche, il y a du pain sur la planche !


C'était le vendredi soir avant Noël, les aménageurs étaient plutôt relax, mais fort aimables comme d'hab.

Evidemment, vous pensez bien qu'entre l'atelier garnissage de fauteuils, celui d'électrolyse (dont un bac pour l'or, si si), de placards de galleys, de plaquages de cloisons, de déco intérieures (bon, on fait ce que veut le client, hein, c'est lui qui paye ...), en descendant d'un avion tout vide, j'ai remarqué le détail qui tue.

Ca veut dire qu'il faut porter un casque quand on travaille dans l'avion. Mais littéralement (et tendancieusement), ça pourrait se traduire par :
des chapeaux sont exigés sur l'avion.

Va falloir les accrocher solide pour qu'ils y restent pendant les vols, moi je vous le dis !



Next épisode, Noël.

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10 janvier 2007

Nous nous excusons

pour l'interruption momentanée du programme, mais celle là, elle m'a fait littéralement pisser de rire (scusez l'expression, mais là elle s'impose).

Voyez plutôt où les têtes pensantes de la communication trouvent parfois bon d'afficher les résultats des contorsions laborieuses de leur neurone ou de ce qui leur en tient lieu (non, il n'y a pas de faute d'accord) :


Pourtant nous, simples femmes, on n'a pas de problèmes de visée ... et je serais curieuse de savoir de quelle performance on parle !

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07 janvier 2007

Little Rock première



Alors, que s'est il passé là bas ?

Comme je vous l'avais dit, tout est grand.

La preuve, leurs champignons ...







J'ai vu de très belles maisons:

La gare :

Les statues des neuf premiers étudiants noirs, dits The Little Rock Nine, qui ont du être protégés par l'armée pour pouvoir entrer à Little Rock Central High School en 1957:

Et la rivière Arkansas, bien sûr :




La passerelle piétonne qui vient d'y être ouverte :





Le décor est planté, vous voilà dans l'ambiance !

Et par chance je n'ai pas de problèmes avec le décalage horaire ! Suffit que la lumière du jour y soit pour que je me cale dessus.
J'ai quand même pas mal dormi ce week end, c'est peut être ça ?

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03 janvier 2007

Bon, voilà, finies

les vacances dans le nouveau monde ...

Je suis revenue ce matin, par les mêmes moyens mais pas par le même chemin.

Un petit Embraer RJ 145 (57 places) à midi dix
puis un gros gros Boeing 777 (283 places)
Mais là je suis passée par Houston.

Ca a mal commencé, je dois dire. Au contrôle à Little Rock (bac, chaussures, manteau, sacs, ceinture), damned, je me suis cassé un ongle, ce qui a déshabillé le vernis jusqu'à pas possible. Bien sûr pas de lime à ongle sous la main, en plus du fait que j'ai horreur du vernis écaillé.... Enfin, faut faire avec les aléas, à la guerre comme à la guerre !
Ensuite une fois installée tout au fond de l'avion, je me suis aperçue qu'un gougnafier avait laissé un chewing gum sur la moquette, et le temps que je réalise pourquoi mes chaussures étaient molles et poisseuses, j'en avais déjà collé sur la droite avec le talon de la gauche grrrrrrr. Selon la technique éprouvée j'ai mis ma chaussure au congélateur en arrivant chez moi, et ça s'est gratté sans problème, un coup de cirage et c'est bon. Font suer, les ruminants chroniques !

Arrivée une heure plus tard à Houston (pas de décalage, là, et temps toujours splendide), on avait négligé de me dire que dans ce sens là on n'avait pas à faire un traffic de bagages, donc j'ai attendu bêtement que ma tite valise apparaisse sur le tapis roulant, jusqu'à ce qu'une obligeante blondasse réponde à ma question que "Ben non, vous pick up-ez votre bag à Paris!"

De toutes façons j'avais 5h à occuper, pas de lézard.

Je suis de nouveau passée au strip-contrôle, avec un employé rigolard qui a fermé le zip extérieur de mon sac à main, que j'avais oublié, en m'expliquant qu'il fallait si je ne voulais pas que des choses s'échappent et get dirty. Mais bon, à part le mouchoir en papier chewing gummé, il n'y avait rien dans cette poche là.

Ensuite j'ai trouvé ma gate E18, après un trip en tramway pour changer de terminal. C'est comme un métro aérien, mais pas un siège, curieux. Et bien sûr la gate 18 était tout au bout du bout. Mais comme je l'ai dit, j'avais du temps à tuer...
Tout en sudokant je n'ai pas pu ne pas subir les conversations erratiques de mes fellows français qui rentraient au pays. Mon Dieu, mais que ça serait quand même mieux si on ne comprenait pas ce qu'ils disent, la plupart. Que le français friqué (je les ai repérés en classe affaire, les pires) à l'étranger est donc supérieur et con !!!!

Enfin, that's life, n'est il pas ?

On a décollé à 18h40 (de là bas, ici 1h40), et atterri à 10h45 (d'ici, 3h45 là bas ....). Quelques heures de sommeil grappillées, pas mal de temps perdu à attendre (encore) ma valise (parce que cette fois au lieu d'être pondues sur le tapis roulant 8 comme annoncé dans l'avion et sur le panneau lumineux, et confirmé à moi même personnellement 10mn avant la nouvelle annonce par la mousmé qui passe apparemment plus de temps à se mettre du rouge à lèvres qu'à regarder ce qui se passe avec ses arrivées de bagages, ben elles tournaient sans fin sur le 7, son voisin, coup de bol, les autres étant à l'autre bout du terminal ...), et hop, pêchée par ma ma meilleure amie, pour changer, et embarqué sur le bureau, heureusement plutôt calme.

Parce que dans ma p'tite tête, j'avais juste oublié qu'en partant le 2 à midi de là bas, ben j'arrivais le 3 ici. Et je n'avais pas posé le 3 en congé .....

Bon, ben suite au prochain numéro. Là j'ai vidé ma valise, rangé tout, mis au mur mon nouveau calendrier de Noël, offert par mon fils et plein de jolies vaches américaines (au moins elles, elles ne crachent pas ce qu'elles ruminent !) :

mis sur mon frigo mon nouveau magnet (un de plus) :


et je vais DORMIIIIIR !

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