Cider with Laurie

03 janvier 2007

Bon, voilà, finies

les vacances dans le nouveau monde ...

Je suis revenue ce matin, par les mêmes moyens mais pas par le même chemin.

Un petit Embraer RJ 145 (57 places) à midi dix
puis un gros gros Boeing 777 (283 places)
Mais là je suis passée par Houston.

Ca a mal commencé, je dois dire. Au contrôle à Little Rock (bac, chaussures, manteau, sacs, ceinture), damned, je me suis cassé un ongle, ce qui a déshabillé le vernis jusqu'à pas possible. Bien sûr pas de lime à ongle sous la main, en plus du fait que j'ai horreur du vernis écaillé.... Enfin, faut faire avec les aléas, à la guerre comme à la guerre !
Ensuite une fois installée tout au fond de l'avion, je me suis aperçue qu'un gougnafier avait laissé un chewing gum sur la moquette, et le temps que je réalise pourquoi mes chaussures étaient molles et poisseuses, j'en avais déjà collé sur la droite avec le talon de la gauche grrrrrrr. Selon la technique éprouvée j'ai mis ma chaussure au congélateur en arrivant chez moi, et ça s'est gratté sans problème, un coup de cirage et c'est bon. Font suer, les ruminants chroniques !

Arrivée une heure plus tard à Houston (pas de décalage, là, et temps toujours splendide), on avait négligé de me dire que dans ce sens là on n'avait pas à faire un traffic de bagages, donc j'ai attendu bêtement que ma tite valise apparaisse sur le tapis roulant, jusqu'à ce qu'une obligeante blondasse réponde à ma question que "Ben non, vous pick up-ez votre bag à Paris!"

De toutes façons j'avais 5h à occuper, pas de lézard.

Je suis de nouveau passée au strip-contrôle, avec un employé rigolard qui a fermé le zip extérieur de mon sac à main, que j'avais oublié, en m'expliquant qu'il fallait si je ne voulais pas que des choses s'échappent et get dirty. Mais bon, à part le mouchoir en papier chewing gummé, il n'y avait rien dans cette poche là.

Ensuite j'ai trouvé ma gate E18, après un trip en tramway pour changer de terminal. C'est comme un métro aérien, mais pas un siège, curieux. Et bien sûr la gate 18 était tout au bout du bout. Mais comme je l'ai dit, j'avais du temps à tuer...
Tout en sudokant je n'ai pas pu ne pas subir les conversations erratiques de mes fellows français qui rentraient au pays. Mon Dieu, mais que ça serait quand même mieux si on ne comprenait pas ce qu'ils disent, la plupart. Que le français friqué (je les ai repérés en classe affaire, les pires) à l'étranger est donc supérieur et con !!!!

Enfin, that's life, n'est il pas ?

On a décollé à 18h40 (de là bas, ici 1h40), et atterri à 10h45 (d'ici, 3h45 là bas ....). Quelques heures de sommeil grappillées, pas mal de temps perdu à attendre (encore) ma valise (parce que cette fois au lieu d'être pondues sur le tapis roulant 8 comme annoncé dans l'avion et sur le panneau lumineux, et confirmé à moi même personnellement 10mn avant la nouvelle annonce par la mousmé qui passe apparemment plus de temps à se mettre du rouge à lèvres qu'à regarder ce qui se passe avec ses arrivées de bagages, ben elles tournaient sans fin sur le 7, son voisin, coup de bol, les autres étant à l'autre bout du terminal ...), et hop, pêchée par ma ma meilleure amie, pour changer, et embarqué sur le bureau, heureusement plutôt calme.

Parce que dans ma p'tite tête, j'avais juste oublié qu'en partant le 2 à midi de là bas, ben j'arrivais le 3 ici. Et je n'avais pas posé le 3 en congé .....

Bon, ben suite au prochain numéro. Là j'ai vidé ma valise, rangé tout, mis au mur mon nouveau calendrier de Noël, offert par mon fils et plein de jolies vaches américaines (au moins elles, elles ne crachent pas ce qu'elles ruminent !) :

mis sur mon frigo mon nouveau magnet (un de plus) :


et je vais DORMIIIIIR !

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4 Commentaire(s):

Le 4/1/07 04:24, Anonymous Anonyme a dit...

Bon, contente de voir que vous etes arrivees saine et sauve malgré ces peripeties!!
Bon repos, et à bientot peut-etre!

Celine, la voisine du fiston! ;-)

 
Le 4/1/07 04:25, Anonymous Anonyme a dit...

oops la faute!

desoleeeeee

 
Le 4/1/07 10:14, Anonymous Anonyme a dit...

L'Arkansas, c'est bien cet Etat dans lequel une ville est devenue aussi célèbre que Saint-Claude (Jura), et ce grâce à un joyeux drille (qui se fend la poire avec un alcoolique russe devant les caméras de télé)?

J'ai bon? :o)

 
Le 4/1/07 11:11, Blogger Laurie a dit...

Oui oui, le volatile polaire aliéné, tu as tout bon :)
C'est d'ailleurs remarquablement discrètement évoqué au musée dudit joyeux drille, comme tu verras dans la suite du reportage sur les USA profonds.

 

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