Cider with Laurie

13 décembre 2006

Becassine dans son parking

Comme promis dans le précédent billet, je vous raconte mes aventures de parking...

J'ai acheté un appartement il y a un an et demi, et comme il fallait aussi loger ma Titine, je devais lui trouver une place à l'abri, ma nouvelle rue étant abondament pourvue de parcmètres goulus.

Morceau de chance, en venant maintes fois visiter, puis superviser les travaux, j'avais repéré des places à louer dans un parking juste en face de ma porte. Ce n'est pas un parking 4 étoiles, mais il n'est pas cher et il a l'énorme avantage d'être placé idéalement pour moi.

Je vais donc voir la dame, qui me fournit contrat, clé et bip, puis me montre où va coucher ma petite camarade.

Au passage, les secrétaires ne sont plus ce qu'elles étaient. J'y suis allée à la mi mai, mais je n'ai commencé à payer qu'à partir de début juin, ladite préposée ne sachant vraiment pas comment me calculer 12 ou 13 jours de loyer.... Enfin, je ne vais pas me plaindre (et je ne me suis surtout pas lancée dans l'explication circonstanciée de la règle de 3 !).

Quelques jours plus tard je me dis que je vais tester. Je descends sans encombres au deuxième sous sol, en ayant soin d'appuyer au passage par la vitre ouverte sur l'interrupteur (pas 4 *, je vous dis, le deuxième étage ne s'éclaire pas automatiquement).

Je me gare dans ma place, j'enlève ma ceinture, je range l'autoradio, je prends ceci et celà, tout ça sans remarquer que la lumière a baissé d'un cran. Signe avant-coureur de l'extinction des feux, m'avait prévenue la gentille dame non matheuse. Je sors de la voiture, je la verrouille et commence à chercher où peut bien être passé cet escalier qu'elle m'a montré ...

Et tout soudain, pouf, tout noir de chez nuit d'ébène !!!!!

Eh m**** me dis-je (eh oui, il m'arrive de me parler vigoureusement à moi même), comment je sors de là, moi, sans lumière ? Je n'ai pas encore repéré les interrupteurs et je ne sais pas où je suis exactement par rapport au reste du monde, tout étant relatif, comme disait mon pote Albert.

Je commence donc à tatonner, d'abord pour atteindre un mur ou quelque chose d'autre que du vide. Je suis ensuite le mur tel le Ray Charles moyen, mais ça n'a l'air de conduire nulle part (c'était le début de la rampe d'accès, si j'avais réalisé ça sur le moment !). Je repars en sens inverse tout en me traitant copieusement de tous les noms d'oiseaux que je connais. On n'a pas idée d'être aussi pomme ! Même pas il me vient à l'idée de me servir de l'écran lumineux de mon téléphone, même pas ....

Enfin je finis par retrouver ma voiture dont j'allume les phares, ce qui me permet d'aviser un joli petit interrupteur sur le pilier juste en face ! Alléluia !

Je fiat lux et je m'en vais voir où en est mon interminable plombier, discuter une énième fois avec lui du fait que non, ma cloison de cuisine/salle de bains est très bien là où elle est, oui, je veux bien de son évier gris à la place de mon blanc (il est toujours dans ma cave, le blanc ....), oui, il est the king of the siphon d'avoir réussi à refaire celui de ma baignoire, placé comme il est, non, je me vitrifierai mon parquet de chambre moi même, et autres petits détails triviaux mais tellement importants quand on emménage dans son chez soi à soi ....

N'empêche, comme dit Mâme Michu, heureux celui qui sait rire de lui même, il n'a pas fini de s'amuser ! Je me repaie une tranche de rigolade à chaque fois que je repense à cet épisode glorieux de mon histoire :)

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1 Commentaire(s):

Le 13/12/06 16:40, Anonymous Anonyme a dit...

Mais c'est super dangereux comme truc! Il n'y a même pas les panneaux issue de secours éclairés ou les plus classiques éclairages des boutons?
Chez moi, depuis les premières vagues de cassage de voitures, c'est éclairé en permanence. (comme ça les voleurs n'ont plus à faire d'aller-retour :-D)

 

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