Cider with Laurie

09 février 2009

Inoxydable ....

... Je savais être d'un optimisme inoxydable, mais là, samedi, je me suis prise en flagrant délit de délire ! Je vous raconte : j'avais prévu ce jour là d'aller faire mes courses à mon supermarché habituel, qui se trouve maintenant être à quelques 500 mètres de la nouvelle maison de ma presque sœur (détail important). Ce n'est pas lui qui a bougé sur ses petites pattes musclées, c'est elle qui a déménagé. Je devais ensuite me propulser à Issy les Moulineaux pour aller faire encadrer deux de mes œuvres point-de-croixtesques, les bébés à qui ils sont destinés étant nés et donc les noms et dates étant venus compléter les ouvrages. Bon, ok, un des deux bébés vient d'avoir un an, mais elle ne sait pas encore lire, hein, rassurez moi ? En sortant du parking souterrain je me fais la réflexion que zut il neige, assez fort, en plus, et que c'est quand même marrant ces changements de temps, que pas une heure avant quand je suis arrivée il faisait grand soleil .... Sic transit meteo mundi. Je vaque donc à mes petites affaires, rentre de mes pérégrinations toujours sous une neige dense, les rues commençant à devenir d'infâmes bouillasses noirâtres comme toujours en ville. Je range ma titine au chaud dans son parking, et une fois chez moi entame une conversation MSN avec ladite presque soeur. Nous commentons bien sûr sur ce que le ciel nous envoie, et moi de lui redire que tout de même, passer du soleil à la neige comme ça, ça exagère, là haut. Et là elle m'annonce sans ménagements que j'ai dû halluciner, parce que elle, à 500 mètres de là, donc, à l'heure où je pensais bronzer, elle était le nez en l'air à faire faire un devis pour son toit de garage, et que comme disait le beau Sacha Distel, toute la pluie tombait sur elle !!!!! Irréfutable ... Comme quoi ça se confirme, la météo est vraiment le cadet de mes soucis, même quand c'est déluge au programme, ben moi je suis au soleil dans ma tête :)

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12 janvier 2009

Y'en a qui prennent des risques

L'autre jour je me rendais au travail, roulant prudemment à cause de la neige et donc des figures libres toujours possibles par ces temps de froidure.
J'attendais à un feu, et j'avais remarqué une camionnette garée en double file près d'une autre précisément là où je devais passer.
Je suppose que les deux chauffeurs avaient à se dire des choses importantes pour stationner ainsi à cheval sur la voie de bus et sur la rue, mais bon, ils travaillaient, eux .....

Je m'apprêtais à déboiter pour doubler la surnuméraire quand celle ci, bien sûr sans clignotant ni avertissement (l'aurait pu crier gare, tout de même), se remit en mouvement, bloquant ma manœuvre au milieu du carrefour.
Conciliante (le moyen de faire autrement ?), je me suis sagement remise dans la file derrière elle, et je l'ai suivie à 2km/h, ce qui m'a laissé tout loisir de lire sur sa vitre arrière droite que cette camionnette escargot appartenait à la firme "atoutevitesse.com".....

Déjà passablement réjouie de ce contraste (mais bon, 2km/h, pour un escargot, c'est à toute vitesse, n'est il pas, tout est relatif, disait notre ami Albert), je passe à la lecture de la vitre gauche.
Là j'apprends que si je constate que le chauffeur ne conduit pas bien à mon goût, je peux le signaler à son patron qui se fera un plaisir de lui offrir un vélo et des baskets à la place.
Sur quoi le véhicule sus cité tourne comme pour s'engager sur le périphérique .... et se regare dans le tournant, moitié sur l'autre bout de la voie de bus, moitié sur la rampe d'accès !!!!

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09 novembre 2008

Efficacité maximum

En cette fin de mois d'août, vous le savez peut être si vous avez lu l'avant dernier post, j'étais en vacances chez mon ainé dans la belle ville rose, et un soir qu'il lisait tranquillement ses mails, je l'ai vu se transformer en hyène de Gotlib.
Mais si, vous savez bien Hyma, la hyène, de la Rubrique à Brac.

Je lui en demandai la raison histoire de partager son hilarité, sachant bien que mon tit gars ne se tire-bouchonne pas sans un motif valable (ou pas, mais je sais que ça me fera rire aussi).

Il me montre donc le mail suivant, envoyé par son FAI préféré:

Date: Fri, 22 Aug 2008 19:21:09 +0200
To: mon tit gars n'à moi@wanadoo.fr
Subject: Confirmation de demande d'annulation de RDV
From: free@free.fr

Madame, Monsieur,

Nous faisons suite à votre appel du 23/06/2008 à notre
service assistance.
Vous nous y avez fait part de votre
souhait d'annuler le rendez-vous pris
avec un technicien
Free le 30/06/2008 entre 11:00 et 13:00. Nous vous
confirmons
donc la prise en compte par nos services de
votre demande d'annulation de ce
rendez-vous.

Bla bla bla

Cordialement,
Assistance technique Free.

Notre assistance technique reste à votre disposition :

Bla bla bla
Notez la date du mail, "Fri, 22 Aug 2008", qui même pour les personnes ayant fait espagnol ou même tagalog première langue n'a rien d'obscur, et comparez avec la date du rdv annulé,"30/06/2008" ....

Ca laisse rêveur sur la gestion des appels clients, n'est il pas ?

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27 septembre 2008

On n'arrête pas le progrès

Quelle ne fut pas ma surprise l'autre jour, ayant entendu le doux petit ronronnement qui salue sur mon téléphone portable l'arrivée d'un sms, de constater que même les choses les plus traditionnelles se mettaient à utiliser les technologies les plus modernes !

Jugez plutôt : depuis l'an 850 et jusqu'à aussi récemment que 1995, la vierge est apparue plus de 100 fois dans des lieux divers et variés, souvent à des enfants, mais toujours en direct.

Mais cette fois, voilà ce que disait mon sms :
Vous avez reçu une photo de Marie hier à 23h10. Consultez la, envoyez le mot de passe Marie par sms au numéro machin, 3€ + prix du sms ......

Que dois je en conclure ?

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08 septembre 2008

Rentrée musicale

Finies les vacances, je viens de rentrer d'une grande semaine à Toulouse chez mon ainé, ça passe trop viiiiiiiiiiiiite !!!!

Je vous avais dit qu'on allait recommencer, c'est la même affiche (sauf le chef d'orchestre, là c'est le nôtre à nous), mais ce sera à Viroflay. Si ça vous dit, n'hésitez pas, vous ne le regretterez pas, promis :

Mercredi 8 octobre 2008, 21h

Eglise ND du Chêne

28 rue Rieussec

Viroflay (78)

Beethoven

Direction Gilles André

Leonore III, Ouverture op. 72A

Orchestre Philharmonique des Yvelines et de l'Ouest Francilien (OPYOF)

Messe en ut pour solistes chœurs et orchestre

Catherine Hirt-André, soprano

Caroline Ménard, mezzo

Vincent Morell, ténor

Bernard Arrieta, baryton

Chœur Polycantus de Viroflay

Direction Gilles André

Chœur Josquin des Prés de Villebon-sur-Yvette

Direction Dominique Dumont


Et si ça vous dit de venir chanter avec nous, tout est là.

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02 août 2008

Oubli

Je n'ai même pas pensé à vous en parler, depuis le temps que je vous cause, tellement ça fait partie de moi depuis très longtemps.

J'ai une autre passion dans ma vie (enfin, passion est peut être un grand mot, mais vu ce que ça m'occupe, je pense qu'on peut l'employer).

Depuis toute jeune j'ai aimé les lettres, lire, écrire, et tout naturellement, quand j'ai été assez grande pour pouvoir y jouer, mes mère et grand mère, dont c'était aussi un passe temps favori, m'ont initiée au jeu de Scrabble.
C'était bien sur à l'époque sur un plateau de carton dépliant, avec un sac de petits carrés de plastique que ma mère remplaçait régulièrement quand il s'usait, des réglettes pour cacher son jeu, et crayon et papier pour compter les scores. On avait même un jeu anglo-saxon, des amis américains nous en ayant offert un pensant que nous ne connaissions pas ce jeu sur le vieux continent. La différence réside dans la répartition et la valeur des lettres.

J'ai ainsi retrouvé dans le petit carnet, quand j'ai du trier les affaires de mes parents, l'historique de parties opposant plus ou moins de joueurs, ma mère, ma grand mère et moi, donc, mais aussi mes frères, mes belles sœurs, des amis, des oncles et tantes, mes fils, neveux et nièces ensuite .... et des scores différents, évoquant les commentaires, les presque égaux (Moralement j'ai gagné, protestait ma grand mère, quand on lui décomptait les points restants), les très différents (Mais il/elle a une veine pas possible ! s'exclamaient les adversaires), les ratures (Tu m'as compté ma tablette ? Ah ben bien sur, pas étonnant que tu gagnes, si tu te trompes de colonne).

Ça m'a ramenée à tous ces étés où la partie de Scrabble d'après déjeuner faisait partie du rituel des vacances, installés sur la terrasse, à l'ombre du grand parasol, les pieds sur le muret (devant le spectacle de la photo en haut), le jeu dit "de voyage" où les lettres se fixent passant de main en main, ou au contraire frileusement à l'abri les jours de mauvais temps, la pluie ruisselant sur les fenêtres et la mer grise et déchainée au delà, sur le grand plateau tournant posé sur la table (Je peux avoir les lettres ? Ah non, c'est pas possible, un jeu pareil, je change ! Tu m'as marqué mon 24 ? Attends, il y a un problème, tu as fait combien, toi ? Et toi ? Ok, c'est bon, c'est le dernier coup d'untel que je n'avais pas compté. Passe moi donc le dictionnaire, j'ai un doute, là.). Tout le charme du jeu "à l'ancienne", tout à la main, quasi artisanal.

Quand ma grand mère nous a quittés, l'habitude a perduré avec ma mère. Mon ex mari n'aimant pas y jouer, je retrouvais avec bonheur les petits carrés beiges (on m'a révélé depuis que les pro appelaient ça les "caramels", ça me ravit) à chaque vacances, mais j'en étais plutôt sevrée chez moi. J'ai essayé de contaminer mes fils, mais ils n'étaient pas de grands fans. Ma mère nous a quittés à son tour, et là j'ai vraiment traversé le désert, une partie par ci par là chez mes frères, mais bon, dans l'ensemble, plus beaucoup d'occasions de placer marguay, tweed ou bokit au détour d'un mot triple ....

Et puis j'ai découvert internet et ses multiples possibilités, dont un site où on peut jouer tout son saoul, les lettres sont distribuées par un ordinateur, les comptes sont fait pour vous, et vous avez à votre disposition un nombre illimité de joueurs partageant la même passion que vous, le rêve devenu virtualité !

J'y suis inscrite depuis quelques années déjà, et j'y ai croisé un certain nombre d'individus, des plus sympathiques et cool comme moi aux plus stressés et obsédés par leur sacro-saint score.

Je ne sais plus quel philosophe antique a dit : "On apprend plus sur un homme en jouant deux heures qu'en conversant toute une année avec lui". Il avait absolument raison, et on trouve vraiment toutes sortes de caractères, au fil des jeux.

Ceux qui sont là pour jouer, qui sont contents qu'ils perdent ou gagnent, qui restent aimables et gentils, vous disent bonjour, merci, bonne journée/soirée, au revoir.

Ceux qui ne disent rien, répondent à votre salut à la rigueur, sont visiblement contrariés de perdre et satisfaits de gagner, normal.

Ceux qui vivent le jeu comme une compétition permanente, râlent contre le "croupier", supposé distribuer les lettres, contre le plateau, contre le chrono.

Ceux qui considèrent qu'ils doivent gagner, et que quiconque les bat fait preuve d'une outrecuidance indigne. Par conséquent ils vous accusent de tricher si vous avez le malheur de poser 2 Scrabbles. Par contre si vous ironisez sur le fait qu'eux en posent, vous vous faites également rembarrer d'avoir osé penser qu'ils trichent.

Ceux qui refusent de jouer avec vous sous prétexte que vos "variables" (ensemble de chiffres dont je n'ai pas cherché à percer le sens et qui sont issus des statistiques de vos précédentes parties) ne leur conviennent pas. J'avoue que ce jour là j'étais quand même assez estomaquée du raisonnement, agressif qui plus est, qui tendait à me prouver que quand même j'étais gonflée de vouloir jouer avec cette personne, pire que si je lui avais mis la main aux fesses !

Ceux qui vous draguent ouvertement ou pas, subtilement ou pas, toutes les opportunités semblent bonnes.

Ceux qui sont persuadés que vous utilisez un "anagrammeur", outil tabou sur ce site, qui vous permettrait de poser des scrabbles quelle que soit la distribution. Moi ça me flatte plutôt qu'on m'en suppose un, puisque je ne joue qu'avec mes tits neurones à moi. Ça me rappelle mes élèves de sixième qui me demandaient en grâce de pouvoir avoir leur calculatrice pour les devoirs de géométrie ....

Ceux qui vous insultent carrément au moment où ils devraient dire au revoir et merci. Il y a une procédure pour dénoncer ce genre d'attitude, mais je préfère la traiter par le mépris.

Ceux qui vous punissent d'avoir trop gagné pour que ce soit honnête en laissant s'écouler le temps à la fin (si vous abandonnez, vous perdez automatiquement). Donc dans ces cas là j'annonce tranquillement que je vais diner ou prendre ma douche, et je le fais. Souvent ils craquent avant la fin.

Et enfin, enfin, ceux qui justifient que vous enduriez tous les mauvais joueurs, les gentils, aimables, charmants, qui vous aident, vous donnent les ficelles, les stratégies, qui font que vous vous connectez en espérant les retrouver, avec qui vous papotez agréablement, dont vous finissez par vous faire des amis, avec qui vous parlez de musique, de livres, de films, du temps qu'il fait chez eux (ça aussi, ça fait le charme du site, vous jouez avec le monde entier), des soucis ou des bonheurs de tous les jours.

Bref c'est un résumé de la vraie vie, et c'est là.
C'est un site roumain, mais on peut jouer en français, anglais, italien, roumain ou hollandais, et même tout ça mélangé.

A bientôt !

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26 juin 2008

Vacances now

Pas du boulot, non, mais du chant.

Hier dernier concert de la saison :

Mercredi 25 juin 2008, 21h

Eglise Notre Dame des Armées

4, impasse des Gendarmes, Versailles (78)

Mozart Ave Verum

Gounod Pater Noster

Gounod Messe aux chapelles

Mozart Ave Maria

Mozart Laudate Dominum

Mendelssohn Hör mein Bitten

Gounod Gallia

Soliste

Catherine Hirt-André, soprano

Choeur Polycantus de Viroflay

Direction Gilles André

Pianiste

Jacy Desmond


Ca s'est très bien passé, de même que le précédent. Suite en septembre, maintenant.
Pour ceux qui auraient loupé Beethoven à Saint Germain, on bisse à Viroflay le 8 octobre, à bons entendeurs (c'est le cas de le dire) ....

Pour le boulot, ben quelques jours par ci par là, mais je suis partie 15 jours à Little Rock en mai, faut pas abuser des bonnes choses.
Quoique ....

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